Le Pays : Nord Aveyron

Partez à la découverte du nord Aveyron, une petite explication s’impose, mais sachez que rien ne vaut le spectacle grandeur nature ! Par certains temps les paysages sont à couper le souffle alors je vous invite à découvrir notre belle région.
J’ajoute quelques paysages pris sur le vif que je rajouterai dans la partie blog de ce site pour vous donner envie de partir à la découverte de ces grandes vallées qui font le charme du Nord Aveyron.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires au Gite Aveyron l’Epilobe.

Le Nord Aveyron : Aubrac – Viadène et Carladez

Placé aux limites Sud du Cantal et ouest de la Lozère, ce bloc septentrional, situé au nord de la rivière Lot, est communément désigné sous le nom de «montagne ». Les altitudes s’échelonnent depuis 240m, dans les gorges de la Truyère, jusqu’à 1021m sur le Carladez et 1444m sur l’Aubrac ; les plus répandues se situent entre 700 et 900m. Le climat est rude sur ces plateaux balayés par les vents.
L’hiver la neige recouvre régulièrement le paysage. On y pratique de ce fait le ski alpin, de fond et la balade en raquettes. En été, le climat y est frais et des plus agréables. Sur le plan paysager, le plateau se présente comme une région de prairies pâturées par les bovins ou fauchées, de pâturages de montagne et de magnifiques forêts de hêtres.

D’Huparlac à Aubrac en passant par Laguiole : L’Aubrac

Le cœur de ces étendues herbeuses est une lourde échine de basalte d’environ 50 km de long sur 15 de large.

Cette terre dépeuplée, hostile pendant la mauvaise saison est toutefois superbe dès qu’arrive le printemps. Les prairies se couvrent alors de milliers de fleurs : pissenlits, jonquilles et narcisses dont les grands tapis colorés ne sont coupés que par des murets de pierres grises et par les drailles, ces anciens chemins de transhumance.

En été, les pâturages accueillent des milliers de bêtes de la très belle race Aubrac, des vaches rustiques à la robe fauve clair et aux yeux délicatement bordés de noir. L’eau est partout présente avec les petites rivières, les « boraldes » qui descendent en cascade vers les gorges du lot.

Dans ce pays rude et envoûtant, les rigueurs de l’existence en montagne, la cohérence des pratiques, le caractère profond d’une forme de civilisation ancestrale, le respect des valeurs avaient forgé depuis des siècles le sens du travail, de l‘hospitalité, de l’accueil.

D’Huparlac à Campouriez en passant par Saint Amans des Côts : La Viadène

En Viadène, les habitants ont, dit-on, un pied sur les hauteurs et l’autre dans les vallons de la Truyère.

La Viadène fait office de transition. Son sol, en presque totalité granitique, donne une tonalité particulière aux murs solides des maisons. Les fenêtres et parterres fleuris donnent à ses bourgs et villages un aspect agréable et coquet.

Les portions les plus pittoresques sont sans doute sur les premières pentes qui descendent vers la Truyère et le confluent du Lot. Ce pays des côtes, ce pays « coustoubi » avec ses châtaigniers, les fruits de ses enclos, ses fromages de chèvres, a quelque chose de méridional pour qui vient d’Aubrac ou de Laguiole.

De Saint Amans des Côts à Mur de Barrez en passant par Valon : Le Carladez

La Truyère, rivière abondante et sauvage, suit un tracé insolite. On peut imaginer l’ancienne Truyère, buttant contre les volcans à peine refroidis du Cantal, refoulée, obligée de se frayer une trouée « héroïque »entre Aubrac et Cantal. Ce ne sont que gorges aux abruptes falaises de granit sur des dizaines de kilomètres, jusqu’à Entraygues ou la Truyère se jette dans le Lot. La pente, le débit  soutenu, l’absence de villages, ont tenté les ingénieurs hydrauliciens : les barrages se succèdent, faisant miroiter les eaux des lacs de retenue, tout en bas des coteaux boisés : lac de Sarrans et presqu’île de Laussac, retenue de Montézic et plan d’eau de Saint-Gervais, barrage de Couesque. Les routes fuient la rivière et ne se hasardent à la franchir qu’en quelques ponts solides pour nous conduire vers ces vestiges de châteaux et ces pitons rocheux, véritables belvédères sur un monde qui semblerait presque autre : village de Valon.